les Funam'buLLes

Dans l'univers de Lutinette, les 'Funam'buLLes' sont les équilibristes qui, après le burn out, sont remontés sur le fil. Comme tous les équilibristes, ils font partie des VIP.

Pourquoi funam'bulles ?
Deux harnais : la bulle et les ailes (LL).

(Photo : Alexas_Fotos, Pixabay)

Le Funam'buLLe est tombé du fil. La chute a été brutale et la convalescence, qui suit ou a suivi, demande ou a demandé du temps.

Patience et bienveillance envers soi sont/ont été les maîtres-mots.

Il apprend/ a appris à respecter son rythme, à SE respecter. Mais avant cela, à accepter la chute sans culpabilité ni honte.

Nous sommes tous des équilibristes de la vie, avec chacun sa Singularité. Personne n'a le même poids, la même morphologie, les mêmes pieds et la même épaisseur de fil.

Tomber permet d'avoir l'opportunité de se relever. Et tomber est surtout normal.
Le comprendre et surtout le ressentir enlève un gros poids : oui ça arrive à tout le monde de tomber un jour, non je ne suis pas nul(le) parce que je suis tombé(e).

Je réussis quelque chose, c'est une expérience. Je rate quelque chose, c'est aussi une expérience.

Le jugement que l'on pose dessus va la définir comme positive ou négative, agréable ou désagréable.

Si l'on voit cette expérience pour ce qu'elle est, une étape, la souffrance (que l'on s'inflige en plus de la situation qui la génère) va être moins lourde à porter, car elle sera allégée du poids de la culpabilité et/ou de la colère envers soi ou autrui.

Le Funam'buLLe est remonté sur le fil ou s'apprête, comme moi, à le faire.

(Photo : Alexas_Fotos, pixabay)

C'est terrifiant, jusqu'à ce que l'envie commence à dépasser la peur...


La convalescence nécessaire, après beaucoup de résistances de l'ego, du mental, de l'orgueil (?), porte ses fruits :

Une BD qui traite du Burn out!

Danièle Linhart, sociologue du travail, dont je vous ai déjà parlé, vient de publier une BD sur le thème du Burn out (avec Zoé Thouron pour l'illustration).
C'est tout frais, elle est sortie il y a deux semaines. 

J'ai eu le plaisir d'assister à l'une de ses conférences il y a trois ans et son analyse m'avait apaisée. 

Elle dit ce qui est, même si le système a encore du mal à sortir du déni concernant sa responsabilité. 

J'aime la sociologie grâce à des sociologues comme elles. Pas de politiquement correct ou de langue de bois, seulement des observations sur le terrain, en direct, et des constatations criantes de vérité. 

Voici cette BD que j'ai hâte de découvrir:



Conseil biblio du jour!

Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, je vous partage trois tomes d'une BD.
J'en lis rarement, mais là j'ai été séduite. Je dirais même que ça résonne.



De l'enfant intérieur

Vous l'avez certainement remarqué, mon blog a un aspect enfantin.
Je l'assume, et je dirais même que je le revendique.

(Photo : merci à NadineDoerle sur Pixabay)

J'ai longtemps eu honte de cette facette de ma personnalité que j'ai longtemps refoulée.
Garder son âme d'enfant est souvent associé à la naïveté, à l'immaturité.

J'ai longtemps privilégié le côté raisonnable de ma personnalité, le mental, le rationnel. Je vivais ma sensibilité comme un handicap et je me méfiais de mes intuitions, car elles n'étaient pas palpables. Je faisais taire ma fantaisie et je veillais à avoir l'air sérieux... pour espérer être prise au sérieux.
Jusqu'au jour... du B.O.

Faire son journal créatif...c'est rafraîchissant!

Aujourd'hui, je viens vous partager mon expérience sur l'atelier "Introduction au journal créatif" de la québécoise Anne-Marie Jobin.


Les ateliers qu'elle anime existent en présentiel au Québec et en France mais aussi en ligne. J'ai suivi l'introduction au journal créatif il y a deux ans et j'ai beaucoup aimé.

Connaissez-vous les CMP (Centres Médico-Psychologiques)?

Avis aux funambules : si vous sentez que vous plongez vers le burn out, que malgré vos tentatives, le dialogue au travail est difficile, sachez que vous n'êtes pas seul(e-s).



Vous pouvez à tout moment, et ce sans aucune ordonnance de votre médecin, pousser la porte ou téléphoner au CMP le plus proche de chez vous, pour demander une consultation avec un psychologue/ un infirmier psy...

Quand on sent qu'on risque de tomber, il est très important de ne pas rester dans le silence, de ne pas relativiser en se disant que ce n'est rien, que ça va passer. Être accompagné(e) par une personne extérieure au milieu professionnel peut permettre de libérer la parole, de savoir que l'on n'est pas seul(e).

Certains CMP proposent même des groupes de parole sur la souffrance au travail.

Harnais de sécurité pour funambules et VIP : le MATELAS de protection

Quand le funambule est sur le fil, il est en équilibre et il peut chuter. C'est pour le cas où il chuterait qu'il est harnaché. C'est une sécurité.

Au travail, c'est pareil. Quand la fonction le nécessite, on nous fournit des EPI, équipements de sécurité : chaussures coquées pour les personnes travaillant avec des charges lourdes, masques et tabliers pour les soudeurs...

Le port des EPI est obligatoire. Et c'est une bonne chose.

C'est très courant pour le physique. Mais qu'en est-il pour le psychique? On se protège contre d'éventuels chocs physiques, et les chocs psychologiques?