Y retourner... Une dernière fois, pour voir...

Faire le deuil de son travail n'est pas facile. Ce burn out, on ne l'a pas choisi. Bien souvent, si on pouvait, on l'effacerait. N'empêche qu'il est là, il fait partie de notre parcours.

Arriver à cette étape d'acceptation de la situation ne se fait pas en un claquement de doigt.
Pour ma part, il a fallu tout un cheminement, et encore, je reviens sur mes pas de temps en temps. Mais je mesure mes progrès quand je me surprends à ne plus m'en vouloir quand je rebrousse chemin.

Source : http://cnv-apprentiegirafe.blogspot.com

Comme disait Bouddha :

Laisse aller ce qui était
Accepte ce qui est
Aie confiance en qui sera


ça paraît si simple...

Tout est dit!

Merci à Marie Pezé, psychanalyste, créatrice des premières consultations souffrance au travail, qui depuis des années s'exprime sur le burn out :

La culpabilité : une histoire de regard?

Voici un livre très intéressant sur notre rapport à l'erreur.



On peut confondre l'erreur et la faute si le sentiment de culpabilité s'en mêle.

Un regard éclairant qui permet de voir son expérience sous un autre angle.


Si ce sujet vous intéresse, voici des vidéos où Anila Trinlé intervient :


Un autre regard sur la culpabilité 2/2


En attendant mon rdv avec ma médecin psy...

De l'impasse au carrefour

Sortir de l'impasse,
de l'abri qui protège mais qui isole.
Pour rejoindre le carrefour,
celui où il y a du monde, du passage,
où il y a la vie.

S'exposer,
à la vue de tous,
connus et anonymes.
S'exposer à l'inconnu, 
aux surprises, bonnes et mauvaises.

Faire face,
grâce à la force (re)trouvée (estime de soi),
et se confronter à de nouvelles expériences,
petites ou grandes,
fondatrices ou anecdotiques.

Être armée (connaître ses valeurs, apprendre à dire non),
et se faire confiance malgré ses vulnérabilités.

Oser revenir à la vie 
avec sa singularité,
car en elle se trouve sa vitalité.

La source n'est pas tarie,
elle est seulement asséchée.
L'arroser, 
en s'autorisant à se faire plaisir sans culpabiliser,
la nourrir,
même et surtout face aux éventuels jugements extérieurs.
Car nourrir sa singularité,
c'est se choisir soi,
se dire oui
en l'assumant, même face à l'incompréhension.

Ces armes-là sont faites pour se défendre,
pas pour attaquer.
Assurer sa défense, c'est légitime,
et c'est ce qui permettra de retourner dans le carrefour,
malgré le mouvement et la vitesse qui peuvent sembler effrayants.
Le mouvement, c'est la vie.
Alors vive la Vie!

Lutinette