Sortie d'un livre sur le burn out en novembre 2020

 Un de plus me direz-vous ?... 

Et en même temps, tant mieux!! 

Enfin on en parle, enfin on le prend au sérieux. 

Enfin on lui donne une place à part entière dans le monde littéraire. 

On ne fait plus, ou en tout cas un peu moins, l'amalgame avec la dépression.


Ce nouveau livre, on le doit à Vanessa Mangon. Elle travaillait dans les finances et a fait son burn out en 2005. Elle livre son témoignage sur rtbf.be 


C'est par ici : 

Burn out : comment vivre ce bouleversement quand on estime que ça ne nous arrivera jamais ?



Bonne écoute!

Lutinette ;-)

Le fil de mes pensées 3 : J'ai touché mes limites psychiques

Quelques mots notés il y a quelques mois ou années je ne sais plus...

Mieux assumés aujourd'hui, au point de vous les partager. 

Parce que je comprends qu'on ne naît pas fort, on le devient. 

Fort de ses faiblesses.
Forte de mes faiblesses.


Touchée
En plein cœur
Maximum de points

Au sol, sonnée
Se relever?
Pour quoi faire?
Espérer?

Coulée? 
Pas encore
J'ai la foi
En quoi?
Je ne sais pas
Mais c'est là
Mon cœur de cible
A la fois vulnérable
Et inébranlable



Merci Burn-out de cette leçon de reconnexion à ma vulnérabilité, que je croyais source de honte mais qui est source de Vie.

Lutinette


La dernière carte... (Essai encadré et PMSMP)

J'ai personnellement cherché des solutions pour pouvoir retourner travailler dans la même entreprise. 

Je ne parvenais pas à lâcher. 

L'assistante sociale de mon travail m'a parlé de l'Essai encadré. Je n'étais plus éligible car il fallait être encore en arrêt maladie.
J'en ai parlé à une assistante sociale de la Carsat, une dame très bienveillante, qui m'a alors aiguillée vers la PMSMP.


Si ça peut vous aider, sachez que pour les personnes encore en arrêt maladie et pour les personnes en invalidité encore comptées dans les effectifs de l'entreprise, il existe des démarches possibles avant le licenciement pour inaptitude / impossibilité de reclassement.

Image : pixabay


Distanciation sociale = bouclier des introvertis?

Le burn out a révélé chez moi une forte anxiété sociale.

Je n'ai jamais été une extravertie et la timidité m'a longtemps accompagnée.

Les interactions sociales ont toujours été sources de stress.

Je me souviens qu'en maternelle, déjà, la garderie était un lieu où je ne me sentais pas en sécurité. Les cours de récréation, la cantine...

Tous les lieux de relations 'informelles' suscitaient, chez la petite fille que j'étais, une appréhension qui se concrétisait par un repli.
Je restais dans mon coin.

A tel point que ma mère m'avait désinscrite de la cantine (les dames s'inquiétaient, je ne mangeais rien) et avait accepté, l'année de mes 6 ans, de me faire confiance et de me laisser seule à la maison les mercredis, au lieu de me déposer à la garderie.

Je lui en suis encore reconnaissante : quel soulagement de couper la semaine, de passer une journée, seule, en sécurité dans mon cocon, sans interaction vécue comme une corvée.



L'entrée dans la vie professionnelle, dans un métier de contacts, m'a permis de mieux vivre les interactions avec autrui et de développer quelques compétences sociales.
Avec des gens de tous milieux, de tous âges.
Mais ce que je ne mesurais pas jusqu'à l'arrêt de travail pour burn out, c'est que c'était un masque, un rôle social. Une protection.
Et quand je n'ai plus eu la force de mettre ce masque tous les matins. Plus eu besoin non plus car en arrêt. Patatras!...

Je mesure ma difficulté à me trouver de la valeur sans mon rôle professionnel.

Le congrès EFT : accès gratuit à toutes les conférences jusqu'à dimanche!

Parmi les outils aidants après un burn out, certaines personnes citent l'E.F.T. (Emotional Freedom Technique).

Cette technique est en lien avec l'acupuncture et les méridiens.

Personnellement, je n'avais pas accroché jusqu'à maintenant. Et cette année, je me suis réinscrite au congrès et les conférences m'ont donné espoir pour mon cas ;-)