En attendant mon rdv avec ma médecin psy...

De l'impasse au carrefour

Sortir de l'impasse,
de l'abri qui protège mais qui isole.
Pour rejoindre le carrefour,
celui où il y a du monde, du passage,
où il y a la vie.

S'exposer,
à la vue de tous,
connus et anonymes.
S'exposer à l'inconnu, 
aux surprises, bonnes et mauvaises.

Faire face,
grâce à la force (re)trouvée (estime de soi),
et se confronter à de nouvelles expériences,
petites ou grandes,
fondatrices ou anecdotiques.

Être armée (connaître ses valeurs, apprendre à dire non),
et se faire confiance malgré ses vulnérabilités.

Oser revenir à la vie 
avec sa singularité,
car en elle se trouve sa vitalité.

La source n'est pas tarie,
elle est seulement asséchée.
L'arroser, 
en s'autorisant à se faire plaisir sans culpabiliser,
la nourrir,
même et surtout face aux éventuels jugements extérieurs.
Car nourrir sa singularité,
c'est se choisir soi,
se dire oui
en l'assumant, même face à l'incompréhension.

Ces armes-là sont faites pour se défendre,
pas pour attaquer.
Assurer sa défense, c'est légitime,
et c'est ce qui permettra de retourner dans le carrefour,
malgré le mouvement et la vitesse qui peuvent sembler effrayants.
Le mouvement, c'est la vie.
Alors vive la Vie!

Lutinette

La zone de calme

Petite vidéo sympa proposée par Anne-Marie  Jobin pour trouver ou retrouver sa zone de calme en cas de besoin.

Je me suis livrée à cet exercice il y a quelques années et il m'a fait du bien.


Quand tout s'agite autour de vous (en vous?), posez-vous.

à vos crayons!...

Lutinette ;-)

Le conflit de valeurs

Chaque personne a des valeurs, qui de par sa socialisation*, lui sont chères.

Pourtant ces valeurs, propres à chacune et à chacun, sont rarement explicitées.

Elles sont à la base de nos décisions et elles nous semblent tellement naturelles que nous n'en avons que très rarement conscience.

Il est pourtant essentiel d'identifier ses valeurs : pour se connaître et pour identifier ce qui est en accord avec nos valeurs et ce qui rentre en conflit.

(Photo : Alexas_Fotos, pixabay)

Car l'épuisement professionnel peut être lié :

Burn out ou bien être, c'est quoi ce travail? Sur France inter

Reportage intéressant sur le Burn out qui date de deux jours!


(Photo : 3dman_eu, pixabay)

De mois en mois, on voit l'évolution de la parole. Les spécialistes qui osent en parler sont de plus en plus invités sur les plateaux. C'est très encourageant!

Avec l'intervention de la sociologue Danièle Linhart, spécialiste du monde du travail, qui vient de sortir la BD Burn out avec Zoé Thouron, et qui dénonce depuis longtemps les causes de l'épuisement professionnel.

Et Hubert Prolongeau, auteur d'une autre BD Le travail m'a tué.


Morceaux choisis :

les Funam'buLLes

Dans l'univers de Lutinette, les 'Funam'buLLes' sont les équilibristes qui, après le burn out, sont remontés sur le fil. Comme tous les équilibristes, ils font partie des VIP.

Pourquoi funam'bulles ?
Deux harnais : la bulle et les ailes (LL).

(Photo : Alexas_Fotos, Pixabay)

Le Funam'buLLe est tombé du fil. La chute a été brutale et la convalescence, qui suit ou a suivi, demande ou a demandé du temps.

Patience et bienveillance envers soi sont/ont été les maîtres-mots.

Il apprend/ a appris à respecter son rythme, à SE respecter. Mais avant cela, à accepter la chute sans culpabilité ni honte.

Nous sommes tous des équilibristes de la vie, avec chacun sa Singularité. Personne n'a le même poids, la même morphologie, les mêmes pieds et la même épaisseur de fil.

Tomber permet d'avoir l'opportunité de se relever. Et tomber est surtout normal.
Le comprendre et surtout le ressentir enlève un gros poids : oui ça arrive à tout le monde de tomber un jour, non je ne suis pas nul(le) parce que je suis tombé(e).

Je réussis quelque chose, c'est une expérience. Je rate quelque chose, c'est aussi une expérience.

Le jugement que l'on pose dessus va la définir comme positive ou négative, agréable ou désagréable.

Si l'on voit cette expérience pour ce qu'elle est, une étape, la souffrance (que l'on s'inflige en plus de la situation qui la génère) va être moins lourde à porter, car elle sera allégée du poids de la culpabilité et/ou de la colère envers soi ou autrui.

Le Funam'buLLe est remonté sur le fil ou s'apprête, comme moi, à le faire.

(Photo : Alexas_Fotos, pixabay)

C'est terrifiant, jusqu'à ce que l'envie commence à dépasser la peur...


La convalescence nécessaire, après beaucoup de résistances de l'ego, du mental, de l'orgueil (?), porte ses fruits :

Une BD qui traite du Burn out!

Danièle Linhart, sociologue du travail, dont je vous ai déjà parlé, vient de publier une BD sur le thème du Burn out (avec Zoé Thouron pour l'illustration).
C'est tout frais, elle est sortie il y a deux semaines. 

J'ai eu le plaisir d'assister à l'une de ses conférences il y a trois ans et son analyse m'avait apaisée. 

Elle dit ce qui est, même si le système a encore du mal à sortir du déni concernant sa responsabilité. 

J'aime la sociologie grâce à des sociologues comme elles. Pas de politiquement correct ou de langue de bois, seulement des observations sur le terrain, en direct, et des constatations criantes de vérité. 

Voici cette BD que j'ai hâte de découvrir:



Conseil biblio du jour!

Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, je vous partage trois tomes d'une BD.
J'en lis rarement, mais là j'ai été séduite. Je dirais même que ça résonne.