De l'enfant intérieur

Vous l'avez certainement remarqué, mon blog a un aspect enfantin.
Je l'assume, et je dirais même que je le revendique.

(Photo : merci à NadineDoerle sur Pixabay)

J'ai longtemps eu honte de cette facette de ma personnalité que j'ai longtemps refoulée.
Garder son âme d'enfant est souvent associé à la naïveté, à l'immaturité.

J'ai longtemps privilégié le côté raisonnable de ma personnalité, le mental, le rationnel. Je vivais ma sensibilité comme un handicap et je me méfiais de mes intuitions, car elles n'étaient pas palpables. Je faisais taire ma fantaisie et je veillais à avoir l'air sérieux... pour espérer être prise au sérieux.
Jusqu'au jour... du B.O.

Faire son journal créatif...c'est rafraîchissant!

Aujourd'hui, je viens vous partager mon expérience sur l'atelier "Introduction au journal créatif" de la québécoise Anne-Marie Jobin.


Les ateliers qu'elle anime existent en présentiel au Québec et en France mais aussi en ligne. J'ai suivi l'introduction au journal créatif il y a deux ans et j'ai beaucoup aimé.

Connaissez-vous les CMP (Centres Médico-Psychologiques)?

Avis aux funambules : si vous sentez que vous plongez vers le burn out, que malgré vos tentatives, le dialogue au travail est difficile, sachez que vous n'êtes pas seul(e-s).



Vous pouvez à tout moment, et ce sans aucune ordonnance de votre médecin, pousser la porte ou téléphoner au CMP le plus proche de chez vous, pour demander une consultation avec un psychologue/ un infirmier psy...

Quand on sent qu'on risque de tomber, il est très important de ne pas rester dans le silence, de ne pas relativiser en se disant que ce n'est rien, que ça va passer. Être accompagné(e) par une personne extérieure au milieu professionnel peut permettre de libérer la parole, de savoir que l'on n'est pas seul(e).

Certains CMP proposent même des groupes de parole sur la souffrance au travail.

Harnais de sécurité pour funambules et VIP : le MATELAS de protection

Quand le funambule est sur le fil, il est en équilibre et il peut chuter. C'est pour le cas où il chuterait qu'il est harnaché. C'est une sécurité.

Au travail, c'est pareil. Quand la fonction le nécessite, on nous fournit des EPI, équipements de sécurité : chaussures coquées pour les personnes travaillant avec des charges lourdes, masques et tabliers pour les soudeurs...

Le port des EPI est obligatoire. Et c'est une bonne chose.

C'est très courant pour le physique. Mais qu'en est-il pour le psychique? On se protège contre d'éventuels chocs physiques, et les chocs psychologiques?

Aurélie, infirmière rescapée du burn out

Voici le témoignage d'Aurélie.
J'ai eu l'occasion d'assister à sa conférence et de participer à l'un des ateliers de parole sur le BO qu'elle anime.
C'est une personne combative et dynamique. Elle utilise l'expression 'copines de guerre' quand elle parle de ses anciennes collègues et il est vrai que des liens forts se créent avec les collègues dont on partage les valeurs de travail.



Stress post-traumatique suite au burn out...

Je vous partage un texte sur le stress post-traumatique qui a résonné chez moi.

Vous trouverez le pdf original ici : site de l'EPRTH (cliquez à droite sur : fiches pratiques, guérir du Burn Out).

Contrairement à l'EMDR, je ne connais pas l'EPRTH. Je ne peux donc pas parler de mon expérience. Mais ce texte expliquant le stress post-traumatique vaut le détour pour sa clarté.


Guérir du Stress-Post-traumatique 


Pourquoi je ne parviens pas à sortir de cet état d’anxiété, de panique, etc. ?

 Le traumatisme que vous avez vécu a créé une onde de choc qui a stressé la zone de survie de votre cerveau. Or il n’est pas possible d’intervenir par la volonté ou l’intelligence sur cette partie du cerveau. Tout se passe comme si cette partie de votre cerveau n’avait pas compris que le danger n’était plus présent. Il reste en alerte.

Les structures profondes du cerveau 

 Lorsqu’on pense au Cerveau, on pense à l’intelligence. Mais il existe au centre de notre cerveau tout une partie non intelligente, car bien que très perfectionnée, elle ne « pense pas ». Sa fonction est de gérer automatiquement la biologie de notre organisme, et de l’adapter automatiquement à notre environnement. Quand vous entrez dans une pièce où il fait chaud, c’est cette partie de votre cerveau qui va « ordonner » aux pores de votre peau de s’ouvrir, afin que vous transpiriez, et que cela permette à votre corps de maintenir la température idéale de 37°. Vous ne pouvez pas « vouloir » ou ordonner cela. Votre centre de survie, votre cerveau émotionnel, s’en occupe tout seul automatiquement. Il en est de même pour toutes les fonctions biologiques : battement du cœur, circulation sanguine, digestion, pousse des cheveux, productions des hormones, etc.

Le stress, une fonction d’adaptation :

le burn out, c'est ta chance?

Une chanson de Jean-Jacques Goldman résonne ce matin dans l'autoradio.




Même si ce n'est pas le sujet de la chanson, petit parallèle avec l'expérience du burn out...