Le point de départ était nos représentations personnelles sur la stabilité et le déséquilibre.
Voici quelques morceaux choisis :
Il est courant d'associer stabilité et immobilisme. Or la stabilité se trouve dans le mouvement et dans un rapport sain au déséquilibre.
Le déséquilibre n'est pas un problème, c'est ma résistance au déséquilibre qui est un problème.
La stabilité est un juste équilibre entre l'adaptabilité, la souplesse et le fait de garder le cap.
Nous sommes tel l'équilibriste sur un fil : notre stabilité est faite de ruptures et de rééquilibrages.
Être stable intérieurement dépend de notre capacité de souplesse face aux événements.
(Source : pixabay.com, Auteur : Free-Photos) |
Le changement n'est donc ni bon ni mauvais, c'est le rapport que j'ai à lui qui est bon ou mauvais.
Être conscient de l'impermanence veut dire ne plus résister. Ce n'est pas tout accepter, c'est accepter que les choses changent en dehors de ma volonté.
C'est un entraînement à voir les choses telles qu'elles sont et pas comme je me les représente.
Et surtout ce n'est pas parce qu'une situation est déplaisante qu'elle est grave...
J'espère que ce partage vous éclairera...
Lutinette ;-)
PS : S'il réveille de la culpabilité ('pourquoi je résiste?' 'Pourquoi j'arrive pas à lâcher?' 'Je devrais être plus souple'...), voici un petit aperçu des ingrédients de ce sentiment complexe (la culpabilité!) :
- l'appropriation : je m'attache à ma vision de la situation
- le rejet : je n'accepte pas la situation
- l'opacité mentale : je ne vois qu'une partie de la situation
- l'orgueil : qui a dit que je devais être parfait? à part moi...
N'oubliez pas de vous aimer, même et surtout imparfaits ;-)
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